• Poésie(34) La danseuse étoile

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle n’était qu’une enfant de cinq ans lorsqu’elle commença 

     Ce qui par la suite deviendraient  sa passion et son métier.

    Au fils des années elle devint ce qu’elle avait toujours rêvé

    Du Petit rat de l’Opéra elle devint Première danseuse  

      Puis passa Maître de ballet

    Que c’était  bien loin tout cela…

    La chevelure brune qu’elle avait

    Etait devenue argentée maintenant

    Ses yeux noisette paillettes de vert

    Etaient bien tristes maintenant

    Et souvent une larme roulait

     Sur ses joues parcheminées

    Son corps souple comme une liane

    A force de répéter les exercices d’assouplissement

    S’était alourdi et raidi au fil des ans.

    Mais où était ce temps ‘d’avant’?

    Vêtue d’un justaucorps, pointes et collant

    Elle avait des centaines de fois refait

    Les mêmes mouvements


    Des heures, des jours durant

    Se retrouvant les pieds en sang

    Dans ses chaussons blancs

    Elle pense et repense souvent à tous ces spectateurs,

     Qui à la fin de chaque représentation 

    Se levaient en l’applaudissant et en l’acclamant

    Plusieurs minutes durant

     

    Maintenant assisse dans son vieux fauteuil roulant

    Elle traverse le reste de sa vie,

      Invisible aux yeux des passants

     

     A part ses souvenirs

    Que lui –reste-t-il maintenant

    Poésie(34) La danseuse étoile

     

     

     

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  • Commentaires

    3
    Mardi 11 Février 2014 à 10:41

    coucou Céliandra

    joli texte.

    Nombreux sont les petits rats et leurs jolis tutus qui rêvent d'un bel avenir au coeur de la danse ,au coeur des opéras (---) nombreux ils sont , mais la compétition est rude et tous n'atteindront pas le sommet de la gloire , juste certains auront la chance d'y être, loin des rêves brisés des autres , oh cruelle déception pour tout les recalés .

    bises et A+ du troubadour Emmanuel

    2
    Vendredi 12 Juillet 2013 à 09:50

    Elle a eu la vie qu'elle voulait, sauf si elle lui fut imposer par ses parents.

     

    j'ai eu la vie que je voulais, et j'en supporte aussi les conséquences, mais je ne regrette pas ce qu'elle fut. C'est cela qu'il faut se dire.

     

    Bonne journée , Célie avec bises de nous deux

    1
    Vendredi 12 Juillet 2013 à 08:13

    De la gloire à l'oubli, c'est le triste déroulement de la vie d'artiste...

    Joli poème. Bises et bonne journée Célie.

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