• Poèsie: En réponse au cadeau de Roland

     

     

     

    Sur mon dernier écrit

    Toi qui passes par ici

     

     Mon Ami Roland

    m'a laissé ceci en commentaire

    J'ai trouvé que c'était dommage

    qu'il se perde dans tous les  commentaires que je reçois chaque jour 

    et je vous le retranscris avec ma réponse

    Une sorte de partage.

     

     

    Si je passais…

    Si je passais, peut-être demain

    Près de vos fleurs épanouies

    Je cueillerais dans vos jardins

    Les plus belles ancolies.

    Je ne serais qu’une ombre

    Glissant dans vos allées

    Et dans la pénombre

    Je volerais vos secrètes pensées.

    Près de vos fleurs épanouies

    Je méditerais obscur baladin

    Et dans le jour qui s’évanoui

    Je vous attendrais jusqu’au matin.

    Si je passais peut-être demain

    Sur le bord de votre chemin

    Auprès de vos arbres en fleurs

    Je vous offrirais mes bonheurs.

    La porte ouverte vous me laisseriez

    Comme une invitation à ma quête

    Et sans hâte le cœur et l’âme en fête

    Je respirerais les senteurs oubliées.

    Vous me feriez alors fuir mes incertitudes

    Pour un instant et un futur bien présents

    Ainsi je déposerais pour toujours ma solitude

    Balayée à jamais par vos doux serments.

    Si je passais, mais je viendrai, je le sais

    Vers vous le temps n’a plus d’importance

    Je souhaite cueillir encore sous les cyprès

    L’ombre de vos soupirs, sans impatience.

     

    Roland

     

    Voici ma réponse bien terne par rapport a ce très beau poème.

     

    Si tu passais gentil Poète,

     Tu trouverais une  porte entre-ouverte.

    Il suffirait de la pousser

     Pour découvrir le Monde   des  Fées

    Accompagné  par l’une d’elle

    Tu pourrais y admirer un grand  nombres d’ églantiers

    Aux jupons  simples et  tellement colorés

     que leurs parfums subtils  ferait chavirer

     ton cœur  fragilisé.

    Tu y verrais ce que nul Homme  ne peut se targuer

    de voir  comme ces fleurs gigantesques  

    Aux pétales mordorés ou encore  irisés

    se penchant élégamment  à ton arrivée

     

    Tu te promènerais  sur un  sentier aux pavés argentés

    Accompagné par des Phénix, ces oiseaux sacrés

    qui côtoient   sans crainte des Harfangs

     Aux  doux plumages blanc

    Des  chevêches et des Grands Duc t’accosteraient

     Et  te montreraient tes futures années.

    Toi Poète  tel que je te connais 

     tu resterais bouche bée

    les yeux écarquillés

     

    Si tu osais pousser  cette porte déglinguée 

     Tu verrais des champignons fluorescents 

    d’une taille certaine

    Te  servir d’ombrelles

    Afin que les rayons  d'Hélianthe

    Protègent  ton pâle  teint de Mortel

    http://mississippi.m.i.pic.centerblog.net/nfexykvj.jpg

    Après avoir franchit  quelques  Abimes

    Tu t’allongerais entres les arborescentes  fougères

    et tu admirais  un ciel 

    Ou  les étoiles  filantes ne cesseraient  autour de Toi , de danser  

     

    Dans tout le royaume des Êtres du Peuples Caché

     Tu n’y verrais que bonté, loyauté ,Paix, amour ,et Amitié

     

     

    Alors gentil Poète

     Oseras-tu   pousser cette porte de bois

    et admettre pour une fois

     que ce que tu vois

    ce sont tes envies, tes désirs

    qui s’échappent de ton cœur blessé?

    A toi mon ami

     

    Mon ami Roland grand  journaliste et poète  de sucroit

    a rejoint il y a quelques temps

    le Monde de Lumière

    Et de la haut parmi les étoiles

    Ne nous quitte pas des yeux

    Celie

     

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  • Commentaires

    6
    verismo-lagardere Profil de verismo-lagardere
    Dimanche 17 Mars 2019 à 16:15

    je suis déjà passé
    dans le monde d'une fée
    bien des nuées s'y sont dissipées
    en pénetrant dans ce monde enchanté
    il n'est que douceur et beauté
    dans l'ombre des forêts
    il n'y a pas de mousse dans cet immense palais
    où tous les bons esprits viennent se rencontrer
    j'ai cru pouvoir continuer a rêver
    peine perdue seule la fée
    permet ce désir avec son coeur étoilé
    car elle seule permet au poète 
    d'écrire sur son âme la vie de ses pensées

    VL/Claude

    5
    Mardi 16 Septembre 2014 à 19:56

    Je suis passée chez Roland... après avoir lu son commentaire chez toi.

    Quel talent ! Quelle sensibilité...

    Que j'aimerais pouvoir encore prendre le temps !

    4
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 17:56

    que de beaux poèmes vous vous échangez

    3
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 15:45

    OH!!!! je suis ébahie par  ce poème!!!!!Tu nous combles !!!!

    bisous

    2
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 10:12

    Feu d'artifice de poésie!

    Tant de beauté fait chaud au cœur!

    Avec plaisir je viens ici,

    Pour gouter un peu de bonheur.

    Amicalement, Michel

    1
    Jeudi 11 Septembre 2014 à 07:53

    Quelle touchante réponse. la poésie ouvre les portes d'un monde féerique, où j'avance à pas feutrés

    Merci de tout cœur

    Bien à toi Roland 



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