• Le monde des Fées : A la rencontre

     

     

     Suite du monde des Fées 

    Le diner

     

    A la rencontre du Peuple des Mousses

     

     

    La région où je vous conduis

    Ressemble de beaucoup à votre monde

    Vous n’allez pas être dépaysé

    Il y a d’immenses forêts,

    Dans lesquelles se croisent pistes et sentiers

    Grands arbres et baliveaux se côtoient

    Animaux et oiseaux se partagent

    Sans aucune animosité

    Tous les fourrés et les bosquets.

    Il y a  aussi des ruisseaux ou viennent se désaltérer

    « Les Dames de la forêts »

    Les elfes et les fées viennent puiser

    Dans les calices des fleurs

    L’eau dont ils ont besoin pour leur toilette

    Et leurs tâches ménagères

    Ils veillent attentivement

    A n’en perdre aucune goutte

    Pas de  gaspillage !

    Pour tous elle est précieuse !

    Leur vie en dépend

    Sans elle pas de mousse, pas de feuilles,

    Pas d’herbe, pas de champignons, pas de baies ni de fleurs,

     

    Vous, Habitants du "Dessus "  n’en avez que faire

    Vous en dépensez beaucoup trop

    Un jour viendra où  la vie des Humains sera un enfer.

    La terre ne  sera presque partout

    Qu’un immense désert

    La famine régnera

    Et les rares points d’eau,

    Seront sources de guerres

    Ne dilapidez pas ainsi ces richesses

    Que vous croyez inépuisables car en vérité

    Elles ne le sont point

    Je vais vous mener vers mes Amis

    Il y a bien longtemps que je ne les ai vus.

     

    le peuple des mousses

     

    Vous ferez connaissance de ces êtres rêveurs

    Ceux-ci ne mangent que peu de choses

    Noisettes, mûres, champignons

    Baies diverses pour les plus grands

    Ceux qui sont très petits

    Voir microscopiques butinent la rosée

    Qui se dépose sur les feuilles des chênes

    Des hêtres, des châtaigniers

    Ou grignotent des grains de pollen

    Essaimés par le vent léger

    Pour certains, seuls les parfums des sous- bois

    Et les limbes et écharpes de brume

    Leur suffisent à emplir leurs petits estomacs .

    Leurs maisons sont d’impénétrables terriers

    Elaborées entre les racines des « Fays »

    Leurs vie est des plus simples,

    Discrète on ne peut plus.

    Ils s’éveillent et sortent aux premières aurores.

    Lorsque le ciel se teinte de rose et d’or .

    A la tombée de la nuit,

    Lorsque les effluves de la journée

         S’enfuient en riant entre les cimes « des Sages »

    Ils viennent se coucher soit entre leurs  feuilles , sur leurs branches

    Ou entre les racines des Arbres Fays.

    Ils peuvent êtres aussi bien végétal qu’animal,

    Habillés de manteaux en duvet,

    De bonnets en mousse qu’ils brossent délicatement.

    De lichens argentés qu’ils humidifient très souvent

    Afin que ceux-ci ne trépassent, car tout ici est vivant,

           Ou alors  de  plumes égarées par la gente ailée,

    Ou   vêtus simplement

    De feuilles aux couleurs du temps,

    Vertes au printemps

    Mordorées pour la saison avancée

    Cousues une à une délicatement

    Et amoureusement avec leurs petits doigts expérimentés

    «  La vierge" laissent ses fils apparents

    dans les fourrés , afin qu'ils en usent à bon escient.

     

     

          le-peuple-des-mousses-2.jpg

    (*1 iere image  fractales et montages )

    (2ième image: photo  C et montage)

    A suivre :

    Le Peuple des Mousses 2

        39F51C1-1

     

     

    Yahoo!

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Mardi 1er Octobre 2013 à 19:05

    on voit que tu les connais ces petits êtres

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :