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    A l’heure ou les yeux quittent la lande

    A l’heure où ils se remplissent de rêves

    Tout en bas de la dune

    Les pins tordus et torturés  par le vent

    Continuent inexorablement

    De glisser, de s’enfoncer dans l’océan

     

    poésie: L'océan

    Celui-ci   harangue les vagues.

    Avec  force et tant que durera la marée

    Elles  vont laminer, dévorer

    Le sable d’entre leurs racines décharnées.

    On  va les entendre ainsi gémir, pleurer.

    Dans  la pinède où les rires, les cris

    Des enfants résonnaient

    Le silence de la nuit descend lentement

     Les ombres sur le sable  se forment

    S’étirent, enveloppent

    Glissent lentement d’un arbre à l’autre

     Et tous, les uns après les autres

    Des plus jeunes aux plus âgés

     Ils se mettent à chanter des mélodies moroses

    De bien  tristes choses

    Afin de couvrir  les cris, les plaintes des torturés

    poésie: L'océan

     Un" tit "coin de ma Bretagne

    vous reconnaissez?

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