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Par Celiandra le 12 Février 2016 à 06:20
Ce soir et une fois encore
je viens de me promener sur le blog de ce compositeur, interprète qui est
J'aime y aller pour rêver, et les paroles de ses créations révèlent
la grandeur de son âme ,sa profonde sensibilité
Je me suis arrêtée sur celle ci que j'ai écouté plusieurs fois
Sur le sentier du temps
puis instinctivement je lui ai répondu
ceci en commentaire et je vous le fais partager.
Sur le sentier du temps....
C'était une jeune femme d' Antan
Mais qui vivait dans un autre Temps
On ne pouvait pas dire
Qu'elle était vraiment jolie
Mais elle était habitée
Par cette beauté qui vient de l'intérieur
Personnellement la plus belle ,
Celle du cœur
De tout son être il se dégageait
Un je ne sais quoi, qui faisait
Que les hommes, les femmes -sans exception-
Qui la côtoyaient, sur son passage,
Irrésistiblement se retournaient .
Elle rayonnait de bonheur, de gaîté,
Et tous en silence .... l'enviaient
Son visage souriant était auréolé
D'une douce lumière dorée.
Est- ce sa coiffure ondulée
Qui produisait cet effet?
Est- ce ses grands yeux bleus malicieux
Qui droit les vôtres, vous regardez, sans ciller
Est- ce ses lèvres bien dessinées, à peine teintées,
qui les les rendaient pulpeuses à souhaits,
et qui donnaient l' envie de recevoir
Ou de voler un doux baiser,
Est- ce ses longues mains douces
qui donnaient l' envie d'être caresser,
Est-ce - sa taille parfaite ,
ses cheville fines, à peine dévoilées ,
Qui aux hommes donnaient de drôles d'idées?
Est ce enfin cette fragrance d' Hespéridées
Qui l'enveloppait lorsqu'elle marchait
Et qui parfois la devançait?
Nul ne pouvait le dire,
Tous étaient irrésistiblement attirés
Et Intrigués par son étrange personnalité
Puis mystérieusement elle disparut
Bien des questions, on se posa.
Bien des réponses on imagina
Mais que l'on était loin de la vérité
Quelques mois plus tard, on sut
Qu'une implacable maladie
L'avait emportée au Paradis
Discrète, elle n'en avait rien dit
Un jour un membre de sa famille découvrit
Dans le tiroir d'un vieux buffet
Mélangé à des journaux, des papiers
Un cliché jauni par le temps .
Jeune, belle et toute souriante
Elle semblait .....Lui parler
Lui dire, que bien qu'elle soit
Dans l'immense l'empyrée
De toute son âme, de tout son cœur,
Elle L' aimait
Celie
Voici une autre de mes fractales pour accompagner ce texte.
Pure fractale
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