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Par Celiandra le 11 Septembre 2014 à 06:31
Sur mon dernier écrit
Mon Ami Roland
m'a laissé ceci en commentaire
J'ai trouvé que c'était dommage
qu'il se perde dans tous les commentaires que je reçois chaque jour
et je vous le retranscris avec ma réponse
Une sorte de partage.
Si je passais…
Si je passais, peut-être demain
Près de vos fleurs épanouies
Je cueillerais dans vos jardins
Les plus belles ancolies.
Je ne serais qu’une ombre
Glissant dans vos allées
Et dans la pénombre
Je volerais vos secrètes pensées.
Près de vos fleurs épanouies
Je méditerais obscur baladin
Et dans le jour qui s’évanoui
Je vous attendrais jusqu’au matin.
Si je passais peut-être demain
Sur le bord de votre chemin
Auprès de vos arbres en fleurs
Je vous offrirais mes bonheurs.
La porte ouverte vous me laisseriez
Comme une invitation à ma quête
Et sans hâte le cœur et l’âme en fête
Je respirerais les senteurs oubliées.
Vous me feriez alors fuir mes incertitudes
Pour un instant et un futur bien présents
Ainsi je déposerais pour toujours ma solitude
Balayée à jamais par vos doux serments.
Si je passais, mais je viendrai, je le sais
Vers vous le temps n’a plus d’importance
Je souhaite cueillir encore sous les cyprès
L’ombre de vos soupirs, sans impatience.
Roland
Voici ma réponse bien terne par rapport a ce très beau poème.
Si tu passais gentil Poète,
Tu trouverais une porte entre-ouverte.
Il suffirait de la pousser
Pour découvrir le Monde des Fées
Accompagné par l’une d’elle
Tu pourrais y admirer un grand nombres d’ églantiers
Aux jupons simples et tellement colorés
que leurs parfums subtils ferait chavirer
ton cœur fragilisé.
Tu y verrais ce que nul Homme ne peut se targuer
de voir comme ces fleurs gigantesques
Aux pétales mordorés ou encore irisés
se penchant élégamment à ton arrivée
Tu te promènerais sur un sentier aux pavés argentés
Accompagné par des Phénix, ces oiseaux sacrés
qui côtoient sans crainte des Harfangs
Aux doux plumages blanc
Des chevêches et des Grands Duc t’accosteraient
Et te montreraient tes futures années.
Toi Poète tel que je te connais
tu resterais bouche bée
les yeux écarquillés
Si tu osais pousser cette porte déglinguée
Tu verrais des champignons fluorescents
d’une taille certaine
Te servir d’ombrelles
Afin que les rayons d'Hélianthe
Protègent ton pâle teint de Mortel
Après avoir franchit quelques Abimes
Tu t’allongerais entres les arborescentes fougères
et tu admirais un ciel
Ou les étoiles filantes ne cesseraient autour de Toi , de danser
Dans tout le royaume des Êtres du Peuples Caché
Tu n’y verrais que bonté, loyauté ,Paix, amour ,et Amitié
Alors gentil Poète
Oseras-tu pousser cette porte de bois
et admettre pour une fois
que ce que tu vois
ce sont tes envies, tes désirs
qui s’échappent de ton cœur blessé?
A toi mon ami
Mon ami Roland grand journaliste et poète de sucroit
a rejoint il y a quelques temps
le Monde de Lumière
Et de la haut parmi les étoiles
Ne nous quitte pas des yeux
Celie
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