-
Poésie: Toi qui passes ......
Toi qui passes ici
Et qui t''arrête un court instant
Essaie de prendre un peu de temps
Installes- toi dans sur un divan
Ferme les yeux durant un moment
Détend- toi et laisses ton esprit voyager
S’exprimer, aller au- delà de Toi…
Penses à ces lieux qui te font rêver
Ces contrées où tu ne peux aller
Ces choses que tu n’oses entreprendre
Car comme tout être humain
Tu as peur de te lancer
Dans ce monde inconnu qui peut te surprendre ,t’inquiéter
Vois cette plage de sable blanc
Avec comme seul décor
Le soleil couchant.
Il illumine la mer de mille feux
Qui ressemble alors à un volcan
Compare les vagues à de grands destriers blancs
Galopants la crinière au vent
Montés par des elfes auréolés de lumière
Venant porter la Paix sur la Terre
Regarde cet arc en ciel qui monte
Dans le ciel d’azur
Il n’y a pourtant pas un seul nuage
Ni eut d’averse et d’orage,
Sent sur ton visage ces caresses
Elles sont encore plus douces
que le duvet des eiders blancs
Vois- tu ces ailes irisées
Qui tournoient par milliers ?
Saches que ce sont celles des elfes et des fées
Qui viennent tous les ans
Aux premiers jours du printemps
Ensemencer la Terre
Cette Terre qui chaque jour vous empoisonnez
Celiandra
Tags : toi, monte, terre, passe, ton
-
Commentaires
Je passe
Jamais je me lasse
Toujours la douceur
Des elfes et fées en bonheur
Jamais des maux
Toujours de beaux mots
Souvent magiques
Parfois mirifiques
Ils sont uniques
Dés que je clique
Mercibiz
VL/ClaudeSi je passais…
Si je passais, peut-être demain
Près de vos fleurs épanouies
Je cueillerais dans vos jardins
Les plus belles ancolies.
Je ne serais qu’une ombre
Glissant dans vos allées
Et dans la pénombre
Je volerais vos secrètes pensées.
Près de vos fleurs épanouies
Je méditerais obscur baladin
Et dans le jour qui s’évanoui
Je vous attendrais jusqu’au matin.
Si je passais peut-être demain
Sur le bord de votre chemin
Auprès de vos arbres en fleurs
Je vous offrirais mes bonheurs.
La porte ouverte vous me laisseriez
Comme une invitation à ma quête
Et sans hâte le cœur et l’âme en fête
Je respirerais les senteurs oubliées.
Vous me feriez alors fuir mes incertitudes
Pour un instant et un futur bien présents
Ainsi je déposerais pour toujours ma solitude
Balayée à jamais par vos doux serments.
Si je passais, mais je viendrai, je le sais
Vers vous le temps n’a plus d’importance
Je souhaite cueillir encore sous les cyprès
L’ombre de vos soupirs, sans impatience.
Roland
Ajouter un commentaire
Un très beau partage, et j'aime la réponse de Roland.