-
Peinture: Mortelle cassure
Mortelle cassure
sur un clip de Giovanni Maradi 1995
Mortelle cassure
La dernière tempête ne l’avait pas épargné
Et sans aucun regret,
Avec une rage peu commune
L’avait complètement écimé.
Ayant perdu énormément de sang
Souffrant le martyre, il avait quand même résisté
Un bûcheron lui avait bien nettoyé ses plaies
Mais il savait que cela ne serait pas suffisant .
Son Ainé l’aidait du mieux qu’il pouvait
Le réconfortant souvent
Mais il le voyait de jour en jour
De plus en plus s’affaiblir
C’était encore un adolescent
Et il avait grandi si vite….
Que son corps svelte n’avait pu lutter
Contre les éléments
Ses blessures s’étaient envenimées
Et ses jours derniers
, Alors que la neige avait envahie les champs
Son poids sur ses membres malades
Avait précipité le terrible événement
Ses bras gisaient maintenant
Sur ce sol recouvert immaculé
Et allait lui servir de linceul
, Un linceul comme lui tout blanc
Jamais il ne verrait plus les doux printemps
, Jamais plus dans son feuillage frémissant
Il ne sentirait les bruissements d’ailes
Ni entendrait les oiseaux et leurs chants
toile de 50 sur 50 en acrylique
Tags : cassure, mortelle, jour, l’avait, peinture
-
Commentaires
6StephDimanche 7 Novembre 2021 à 15:21Toute est harmonie autour de ve Bouleau blessé par le temps et les éléments,la musique la toile et le poeme s'unissent pour nos sens.Répondre5georgesLundi 27 Février 2017 à 09:03Un bien joli texte pour une très belle toile. Mais la nature est plus forte que tout, et ce bouleau blessé renaîtra de plus belle, ses moignons verront éclore de nouveaux membres plus nombreux encore, plus forts et plus feuillus. C'est sa réponse immuable contre l'adversité.
Magnifique poème et très beau tableau.
Merci pour ce partage, Celiandra.
Passe un bon week-end.
Ajouter un commentaire