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Poésie( 28) Rêverie
Rêverie
C’était un matin de Novembre.
Le froid commencait à sévir
Le ciel bas et gris n’incitait pas à la ballade
Mais je parcourais, sans m’en soucier, la lande déserte,
Belle dans la brume, ou sous les gouttes de pluie
J’aime cet endroit balayé par le vent rugissant
qui fait s'envoler en tourbillons le sable,
Qui vous pique et fouette les jambes
Les oyats plantées ici et là
Sous sa pression se courbent et rampent ,
en attendant de meilleurs moments
La mer, à quelques pas, égrenne de longs sanglots
Les mouettes se chamaillent et crient,
Effectuant autour de moi un ballet blanc
Malgré ce spectable éblouissant
Je plonge dans un rêve naissant
Projetée hors du temps
Au départ flou Il devient palpable petit à petit
Devant moi ,à quelques pas
Surgit une grande et mince silhouette grise
Je la reconnais à sa demarche hésitante et claudicante
Inconsciemment depuis des mois,
je souhaitais la revoir
Mais ce souhait
Etait impossible à réaliser
Tant de choses nous unissaient
Tant de choses nous séparaient
Immobiles pendant delongues minutes
Elle ouvre ses bras puissants
Et m’invite à me blottir contre son cœur
Su ma chevelure, puis sur mon front,
Ses lèvres s’arrêtent un moment
Survolent mon visage couvert de larmes
Et s’éclipse en un instant .
Incrédule, je murmure dans la brume ces quelques mots
Aussitôt emportés par le vent:
"Dis Papa pourquoi n’as-tu pas fais cela surtout
quand je n'étais qu'une enfant?"
Celiandra
Tags : Mer moi, reverie, vent, gris, brume
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Commentaires
Une évocation très émouvante de l'absent. Nul doute que le vent lui transmettra le message. Bisous, Célie.
Ce sont des questions que l'on se pose, après... et souvent bien trop tard.
Merci pour tout, Célie.
Ah ben voilà je ne me suis pas perdue. Ce sont les chiffres entre parenthèses dans ton module "derniers articles" qui me déstabilisaient
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coucou Céliandra
Une belle et poètique rêverie en tes jolies rimes