• Poèsie: Tu me manques...

     

    Tu me manques

    et tu le sais.

     

    Il ne se passe pas un jour

    Ou je ne te découvre un nouvel attrait

    . Comme les feuilles des châtaigniers

    Qui frissonnent d’aise sous le vent léger.

    Combien de fois n’ai-je pas aperçut

    Au détour d’un sentier, un lapin étonné

    De se retrouver avec moi, nez à nez.

    De surprendre une biche entrain d’écouter

    Le bruit de mes pas sur le sable mouillé,

    De voir le geai donner à ses enfants la becquée

    Ou d’admirer un lézard vert

    En train de déguster quelques baies.

     

    Oui tu me manques !

    Tout en toi me manque !

    L’odeur de la gemme qui s’écoule des pins

    Et qui sous la lumière, ressemble

    A des larmes , comme l’ambre.

    C’est leur sang qui s’écoule lentement

    Des plaies occasionnées par le vent.

    L’odeur de leurs aiguilles qui

    Sous mes pas et le soleil, se répand,

    Leurs pommes qui s’ouvrent en grand,

    Signe de chaleur et de beau temps.

    Les couleurs écarlates des bruyères

    Qui jonchent la lande sous un soleil écrasant.

    La clairière prés du ruisseau

    Ou l’eau qui jaillit et saute de pierre en pierre

    Au grand bonheur des oiseaux

    Sous une ramée ombragée,

    La timide violette fait un brin de toilette,

    Et surprise de mon regard étonné,

    De la découvrir ainsi à moitie dénudée

    Semble sur le point de pâmer.

    Oui tu me manques

    Toi ma Forêt....  Et tu le sais.

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  • Commentaires

    6
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 16:45

    un très joli poème et la belle forêt tu la retrouveras au printemps prochain sans doute

    5
    Samedi 13 Décembre 2014 à 08:26

    Quel plaisir de pouvoir la retrouver à tout moment de la journée

    amicalement

    Claude

    4
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 20:09

    Très belle hommage à la forêt.
    Superbe.
    Bonne soirée

    3
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 17:47

    Parfois, elle pourrait sembler oppressante, 

    mais j'y reviens toujours,

    pas la tienne, Celiandra, mais une autre 

    où j'apprécie de me promener, de marcher, écouter, sentir, et voir.

    Merci pour ce beau poème-hommage.

    Bonne soirée

    2
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 11:39

    Tu ne peux pas aller la voir quand il fait beau Célie?

    1
    Vendredi 12 Décembre 2014 à 11:14

    Comment ne pourrait-elle pas nous manquer lorsque nous ne pouvons y être ?

    Merci pour ce très beau poème Celiandra.

    Passe une douce journée.

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