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Poèsie: Tu me manques...
Tu me manques
et tu le sais.
Il ne se passe pas un jour
Ou je ne te découvre un nouvel attrait
. Comme les feuilles des châtaigniers
Qui frissonnent d’aise sous le vent léger.
Combien de fois n’ai-je pas aperçut
Au détour d’un sentier, un lapin étonné
De se retrouver avec moi, nez à nez.
De surprendre une biche entrain d’écouter
Le bruit de mes pas sur le sable mouillé,
De voir le geai donner à ses enfants la becquée
Ou d’admirer un lézard vert
En train de déguster quelques baies.
Oui tu me manques !
Tout en toi me manque !
L’odeur de la gemme qui s’écoule des pins
Et qui sous la lumière, ressemble
A des larmes , comme l’ambre.
C’est leur sang qui s’écoule lentement
Des plaies occasionnées par le vent.
L’odeur de leurs aiguilles qui
Sous mes pas et le soleil, se répand,
Leurs pommes qui s’ouvrent en grand,
Signe de chaleur et de beau temps.
Les couleurs écarlates des bruyères
Qui jonchent la lande sous un soleil écrasant.
La clairière prés du ruisseau
Ou l’eau qui jaillit et saute de pierre en pierre
Au grand bonheur des oiseaux
Sous une ramée ombragée,
La timide violette fait un brin de toilette,
Et surprise de mon regard étonné,
De la découvrir ainsi à moitie dénudée
Semble sur le point de pâmer.
Oui tu me manques
Toi ma Forêt.... Et tu le sais.
Tags : sous, manque, vert, grand, pierre
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Commentaires
Parfois, elle pourrait sembler oppressante,
mais j'y reviens toujours,
pas la tienne, Celiandra, mais une autre
où j'apprécie de me promener, de marcher, écouter, sentir, et voir.
Merci pour ce beau poème-hommage.
Bonne soirée
Comment ne pourrait-elle pas nous manquer lorsque nous ne pouvons y être ?
Merci pour ce très beau poème Celiandra.
Passe une douce journée.
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un très joli poème et la belle forêt tu la retrouveras au printemps prochain sans doute